Littérature française
René Frégni
Les Vivants au prix des morts
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René Frégni
Les Vivants au prix des morts
Gallimard
11/05/2017
192 pages, 18 €
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Chronique de
Aurélie Janssens
Librairie Page et Plume (Limoges) -
❤ Lu et conseillé par
7 libraire(s)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Nathalie Claudel de La Compagnie des livres (Vernon)
- Véronique Marchand de Le Failler (Rennes)
- Marc Rauscher de Majuscule-Birmann (Thonon-les-Bains)
- Fabienne Quevy
- Alexis Destombes de Histoire de lire (Gréoux-les-Bains)
- Maria Ferragu de Le Passeur de l'Isle (L'Isle-sur-la-Sorgue)
✒ Aurélie Janssens
(Librairie Page et Plume, Limoges)
Un nouvel an, un nouveau cahier, une nouvelle histoire pour un écrivain, de nouveaux mots pour coucher sur le papier une aventure au-delà de ce qu’il pouvait imaginer.
René, un journaliste et auteur, s’est installé à Manosque, où il peut, au calme, prendre le temps de coucher sur le papier les histoires qui hantent son imagination. Depuis quelque temps, il fréquente Isabelle, une institutrice. Ils vivent séparément mais partagent le goût des mots, des mets, de la Nature, si belle à observer dans cette région. Mais ce qui commence comme un roman de Pagnol prend bien vite les allures d’un roman noir. Kader, détenu aux Baumettes vient de s’évader. Il appelle René, qui a longtemps animé des ateliers d’écriture en prison. Et même si Kader n’a pas brillé par sa participation et son investissement, René ne peut se refuser de l’aider, de l’héberger le temps qu’il règle « quelques affaires ». Dans ce roman, René Frégni fait preuve d’un anti-manichéisme absolu. Il dépeint l’humanité dans sa plus grande complexité. Chaque être porte en lui sa part d’ombre et de bienveillance. Le destin se charge de distribuer, reprendre, mélanger à nouveau ces cartes. La poésie n’est pas éthérée, elle se heurte à la réalité la plus crue. Les mondes ont des frontières poreuses où le lecteur est invité à abandonner ses préjugés et à suivre l’auteur dans un état de confiance absolue.