Littérature étrangère
Natsu Miyashita
Une forêt de laine et d’acier
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Natsu Miyashita
Une forêt de laine et d’acier
Traduit du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon
Stock
14/03/2018
243 pages, 20 €
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❤ Lu et conseillé par
3 libraire(s)
- Isabelle Aurousseau-Couriol de de Paris (Saint-Étienne)
- Nathalie Iris de Mots en marge (La Garenne-Colombes)
- Marianne Kmiecik
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Lauréat du prix des Libraires japonais en 2016, Une forêt de laine et d’acier se destine aux amateurs de romans contemplatifs. Ici, pas de retournement de situation de dernière minute mais une déambulation poétique où l’on prend le temps d’écouter et de (re)sentir.
Alors qu’il n’est encore qu’un adolescent, Tomura a une révélation, il sera accordeur. Lorsqu’il se retrouve face à un piano, le jeune homme est immédiatement transporté au cœur d’une somptueuse forêt où sons et atmosphère lui procurent un immense bien-être. Pour parvenir à son objectif, le jeune homme intègre une Académie où il fait son apprentissage bien loin de ce que ses parents imaginaient pour lui. Deux ans plus tard, il est prêt à intégrer la boutique d’instruments de musique de Soichiro Itadori, l’homme qui l’a inspiré et dont il rêve de devenir le disciple. Mais, lui qui n’a jamais fait de musique, aura-t-il assez de talent pour atteindre son rêve ? Sera t-il suffisamment persévérant ? La route est encore longue avant d’égaler celui qu’il considère comme son maître mais elle est jalonnée de rencontres. Celle tout d’abord de Yanagi, le collègue généreux et prêt à partager son expérience avec Tomura ; c’est à ses côtés qu’il se perfectionnera. Puis les jumelles Yuni et Kazune Sakura, deux musiciennes hors pair aux sensibilités très différentes qui inspireront le jeune accordeur. Dans l’entreprise Itadori, on croise également Akino, l’employé grinçant et moqueur, bien loin en réalité de ce qu’il laisse transparaître, et Mademoiselle Kitagawa, la secrétaire bienveillante aux paroles toujours réconfortantes. C’est au cœur de cette seconde famille que le narrateur prendra son envol. À travers une métaphore filée de la nature et plus particulièrement de la forêt, Natsu Miyashita livre une réflexion passionnante sur le débat de l’inné et de l’acquis où le piano tient le premier rôle. Une forêt de laine et d’acier est aussi et surtout un magnifique roman d’initiation dans lequel il est permis de croire aux rêves et aux passions qui nous animent, peu importe l’endroit dont nous venons.