Littérature étrangère
Irving Finkel
Au paradis des manuscrits refusés
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Irving Finkel
Au paradis des manuscrits refusés
Traduit de l’anglais par Olivier Lebleu
JC Lattès
09/03/2016
250 pages, 19 €
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Chronique de
Linda Pommereul
Librairie Doucet (Le Mans) -
❤ Lu et conseillé par
9 libraire(s)
- Jean-Luc Aubarbier
- Véronique Marchand de Le Failler (Rennes)
- Marie Boisgontier
- Bénédicte Férot de Autour des livres (Lille)
- Julie Uthurriborde de Montmartre (Paris)
- Aurélie Janssens de Page et Plume (Limoges)
- Céline Arrault-Noël de Le Pain de 4 livres (Yerres)
- Magali Moscovici
- Faustine Loridan de L'Arbre à Livres (Avesnes sur Helpe)
✒ Linda Pommereul
(Librairie Doucet, Le Mans)
Entre situations cocasses et improbables, Au paradis des manuscrits refusés est un roman charmant et facétieux, mais surtout une jolie déclaration d’amour aux livres… publiés ou non.
La Bibliothèque des refusés est un endroit étrange et fascinant qui peut laisser perplexe. Imaginez un lieu quasi fermé au public, dans lequel les bibliothécaires compilent et archivent tous les textes refusés par les éditeurs, des mémoires, de la poésie, mais aussi, petite fantaisie de l’auteur, les lettres de refus des éditeurs. Plusieurs sont d’une savoureuse et éclairante lecture quant au quotidien de l’écrivain dans l’attente du précieux sésame. Dans le style : « Vous êtes, monsieur, un affront vivant à tous les arbres qui poussent sur cette planète ». C’est un endroit à l’apparente sérénité malgré des intrus qui tentent désespérément de rompre la tranquillité des lieux, car les bibliothécaires ont beaucoup d’imagination pour se débarrasser des trouble-fête. Notamment une nouvelle collègue venue de Californie, qui contamine la bibliothèque avec des poissons d’argent qui prolifèrent et mettent les manuscrits en danger. Vous l’aurez sûrement compris, il faut se laisser porter par l’humour so british de Finkel et par les nombreuses situations cocasses qui se créent au fil des pages. Derrière cette fantaisie littéraire, Finkel propose une réflexion autour de la place des écrits, qu’ils soient publiés ou non, lus ou pas