Littérature étrangère
Geraldine Brooks
La Solitude du docteur March
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Geraldine Brooks
La Solitude du docteur March
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle D. Philippe
Pocket
01/09/2011
380 pages, 7 €
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Chronique de
Emmanuelle George
Librairie Gwalarn (Lannion) -
❤ Lu et conseillé par
7 libraire(s)
- Lydie Zannini de du Théâtre (Bourg-en-Bresse)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Aurélie Paschal
- Marie Michaud de Gibert Joseph (Poitiers)
- Nathalie Iris de Mots en marge (La Garenne-Colombes)
- Marie-Laure Turoche
- Charlotte Roux de Le Grand Cercle (Éragny-sur-Oise)
✒ Emmanuelle George
(Librairie Gwalarn, Lannion)
Un roman historique captivant qui réinvente le destin du père absent des Quatre filles du docteur March. Le portrait d’un homme aux convictions ébranlées par la guerre.
Nouvelle-Angleterre, 1861. Abolitionniste convaincu, le docteur March quitte sa femme et leurs quatre filles pour soutenir la cause de l’Union. Il se retrouve aumônier dans une plantation du Connecticut où, jeune colporteur, il avait séjourné vingt ans plus tôt. Accueilli par les Clement, il était alors tombé sous le charme de Grace, une esclave belle et lettrée. Il avait dû fuir... À présent engagé auprès des Nordistes, le docteur March va voir ses idéaux et sa vertu ébranlés par les atrocités commises par son propre camp et par ceux qu’il retrouve dans la solitude des champs de coton… Blessé, il est rapatrié dans un hôpital de Washington mais c’est un homme brisé, hanté par tout ce qu’il a vu et vécu, que rejoint sa femme Marmee. La maladie, la culpabilité, le regret, et la désillusion totale assombrissent fortement la figure initiale de l’homme volontaire et idéaliste. Librement inspiré de l’histoire du père de Louisa May Alcott (auteur des Quatre filles du docteur March), le roman de Géraldine Brooks (qui fut correspondante de guerre pour la presse) repose sur un travail de documentation fouillé. Elle dresse le portrait magnifique d’un homme en perpétuel conflit avec lui-même.