Jeunesse
Jennifer Niven
Tous nos jours parfaits
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Jennifer Niven
Tous nos jours parfaits
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Vanessa Rubio-Barreau
Gallimard Jeunesse
17/09/2015
420 pages, 18,50 €
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Chronique de
Madeline Roth
Librairie L'Eau vive (Avignon) -
❤ Lu et conseillé par
7 libraire(s)
- Laurence Behocaray de I.U.T. Carrières sociales, Université (Tours)
- Françoise Villemonteil de Page et Plume (Limoges)
- Elisabeth Jacquart de scop Le Temps d'un livre (Pontarlier)
- Léonie Desbois de Le Bel Aujourd'hui (Tréguier)
- Madeline Roth de L'Eau vive (Avignon)
- Delphine Menez de Vauban (Maubeuge)
- Charline Peeters de La Parenthèse (Liège)
✒ Madeline Roth
(Librairie L'Eau vive, Avignon)
Theodore et Violet se rencontrent sur le toit du lycée. Ils veulent sauter, ils se sauveront. On le surnomme Theodore Félé. Elle a perdu sa sœur dans un accident de voiture un an auparavant. Deux cœurs perdus qui vont petit à petit s’apprivoiser. Les chapitres alternent entre la voix des deux adolescents, et on avance dans le roman avec de plus en plus d’empathie pour ces écorchés de la vie. Deux ados que tout semble opposer, qui rappellent forcément les héros de Nos Étoiles contraires (Nathan) ou ceux de Eleanor & Park (PKJ) de Rainbow Rowell. La fin est plutôt inattendue, nous laissant interdit un long moment. Ce qui commence comme un roman classique sur une amitié au départ improbable et qui se transforme peu à peu en amour, devient un texte brillant sur l’impossibilité à sauver l’autre. Violet sort grandie de sa rencontre avec Theodore. Il ose lui dire les choses qui blessent et fait de chaque jour une aventure. Mais tandis qu’elle refait surface, c’est lui qui sombre... On termine la lecture avec le sentiment d’avoir marché et pleuré à leurs côtés.