Chronique Kim Jiyoung, née en 1982 de Nam-Joo Cho

- Nam-Joo Cho
- Traduit du coréen par Kyungran Choi et Pierre Bisiou
- 10/18
- 04/02/2021
- 168 p., 6.60 €
15 libraire(s)
- Martine Coussy de Entre les lignes (Chantilly)
- Christine Lemoine de Violette and co (Paris)
- Christèle Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
- Marie Lenoir de La Bulle (Mazé)
- Nathalie Prudhomme de Quai des mots (Épinal)
- Audrey Andriot de Jonas (Paris)
- Julie Raulet de L'Embellie (La Bernerie en Retz)
- Élodie Ressayre de Les Lisières (Villeneuve-d'Ascq)
- Lucie Mounier de Victor Hugo (La Teste-de-Buch)
- Juliet Romeo de La Madeleine (Lyon)
- Abelya Atain-Kouadio de de Bagnolet (Bagnolet)
- Aurélie Baudrier de Raconte-moi la terre (Bron)
- Laura Mouveaux de Sauramps Odyssée (Montpellier)
- Faustine Meyssonnier de Gibert Joseph (Dijon)
- Ludivine Feron de Lettre et merveilles (Pontoise)
Juliet Romeo Librairie La Madeleine (Lyon)
Kim JiYoung est mariée, mère d’une petite fille, femme au foyer. Un jour, elle se met à parler avec des voix et des paroles qui sont celles de femmes de son entourage. Pour comprendre ce trouble, sa vie va être retracée en six chapitres correspondant à six périodes de sa vie, de l’enfance à la maternité, des rencontres sociales au travail. Et vont se dévoiler les injonctions, les humiliations, les violences quotidiennes faites aux femmes. Malgré les statistiques propres à la Corée qui accompagnent le récit, ce qui marque ce texte, c’est l’universalité du propos. Car nous partageons toutes des difficultés quotidiennes liées à notre sexe. Le style distancié de Cho Nam-Joo amène une seconde réflexion, pour le moins universelle. Celle de l’acceptation et de la servitude volontaire. Parce que nous avons pris l’habitude d’accepter les remarques sur l’horloge biologique, le décolleté, la vaisselle, la jupe plutôt que le pantalon. Et cela dès notre plus jeune âge.