Il y a toujours quelque chose de fascinant à lever la tête la nuit et à regarder les étoiles. L’impression d’être minuscule dans un univers dont on ne perçoit pas les limites et dont on ne connaît pas ou peu les caractéristiques. Depuis sa première mission, l’astronaute français Thomas Pesquet n’a eu de cesse de nous rendre accessible l’univers et son immensité. Pour commencer, c’est à travers toutes les photos qu’il a prises depuis l’ISS, la Station spatiale internationale (partagées tout d’abord sur les réseaux sociaux) qu’il raconte à la fois sa passion et son travail. Certaines images prises lors de sa deuxième mission en 2021 ont fait l’objet d’un livre, La Terre entre nos mains, dont une édition collector sort cet automne et dont les bénéfices sont toujours reversés à l’association des Restos du cœur. Peu de textes pour beaucoup de clichés à portée écologique. En effet, Thomas Pesquet a fait le choix de nous montrer les évolutions climatiques de la Terre et les catastrophes qu’elles produisent : mégafeux, sécheresses, ouragans, fonte des glaces. Cette prise de conscience écologique est aussi au cœur de l’ouvrage Thomas Pesquet raconte notre planète bleue, destiné aux plus jeunes. Utilisant toujours les photos qu’il a prises depuis l’ISS, l’astronaute explique de manière simple et concise les menaces qui pèsent sur certains lieux comme les chutes du Niagara ou la lagune de Venise. En passant par chaque continent, y compris l’Antarctique, Thomas Pesquet expose aussi bien les phénomènes naturels, que l’on peut observer depuis l’espace et leurs modifications, que les créations des hommes et les traces de notre présence sur Terre. Il dresse également un état des lieux des différentes actions entreprises à travers le monde par certains gouvernements pour lutter contre le réchauffement climatique. Et si la voix de Thomas Pesquet résonne chez les plus jeunes, c’est parce qu’il a un métier qui fait rêver : astronaute. Enfin, dans Ma Vie sans gravité, il raconte comment et pourquoi il est devenu tout d’abord ingénieur en aérospatial, puis pilote de ligne chez Air France pour finir par être sélectionné pour devenir astronaute lors du recrutement de l’ESA, l’agence spatiale européenne. De la boîte en carton qu’il avait transformée en fusée aux vitres de l’ISS devant lesquelles il joue du saxophone, c’est ce pas de géant que l’astronaute nous raconte. De quoi faire rêver les plus jeunes, passionner les plus grands, réfléchir les plus sceptiques, tout en gardant, comme lui, la tête dans les étoiles mais les pieds sur terre !