Benoît Lacoste

Librairie Aux feuilles volantes, Saint-Paul-lès-Dax

L’envie : celle d’être au milieudes livres avec leur odeur si caractéristique, d’accueillir des clients, les écouter, les conseiller, recevoir leurs encouragements et accepter leurs déceptions, de communiquer avec les auteurs et les maisons d’édition. Je retrouve la vraie authenticité du travail, mais également du plaisir. Et cela se voit‑!

L’envie : celle d’être au milieudes livres avec leur odeur si caractéristique, d’accueillir des clients, les écouter, les conseiller, recevoir leurs encouragements et accepter leurs déceptions, de communiquer avec les auteurs et les maisons d’édition. Je retrouve la vraie authenticité du travail, mais également du plaisir. Et cela se voit‑!

Comment et pourquoi êtes-vous devenu libraire ?

Benoît Lacoste À la suite d’une grosse déconvenue professionnelle, je me suis retrouvé sans ressource à Paris.De nombreux amis et des auteurs (je leur en suis infiniment reconnaissant) m’ont encouragé à changer de voie. J’ai donc réalisé une formation de reconversion pour créer ou reprendre une librairie à l’École de la librairie, puis un stage de deux mois à la Fnac Italie 2 durant lequel j’ai beaucoup appris. Cette expérience m’a rassuré.Il ne me manquait plus qu’un local… Ce ne fut pas simple, mais après deux ans de recherche, j’ai fini par trouver la perle rare à Saint-Paul-lès-Dax.L’enthousiasme de la municipalité et des habitants ont conforté mon choix. Quelques aléas ont retardé l’ouverture, mais fin janvier 2023, j’ai abandonné sans regret le monde professionnel traditionnel (plus de 20 ans dans le management de projets internationaux) et embrassé le métier de libraire.

 

Qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ?

B. L. Très clairement, l’envie : celle d’être au milieudes livres avec leur odeur si caractéristique, d’accueillir des clients, les écouter, les conseiller, recevoir leurs encouragements et accepter leurs déceptions, de communiquer avec les auteurs et les maisons d’édition. Je retrouve la vraie authenticité du travail, mais également du plaisir. Et cela se voit‑!

 

Quel est votre meilleur souvenir de libraire ?

B. L. Je pourrais évoquer la première fois que j’ai ouvert la porte de la librairie au public, la première rencontre avec un auteur… Je vais plutôt évoquer un souvenir très récent : la soirée des coups de coeur de la rentrée. Une douzaine de personnes ont répondu à l’invitation. C’est la première fois que l’affluence était aussi importante.Durant 30 minutes, j’ai évoqué 10 livresen mettant en avant davantage l’écriture et les ressentis que l’intrigue en elle-même. Lors du moment convivial qui a clôturé la présentation, plusieurs ont souligné ma passion, l’envie que je réussissais à transmettre ainsi que ma capacité à «‑pitcher‑». N’est-ce pas là le plus beau des compliments pour un néo-libraire‑?

Ses coups de coeur