Polar
Ingrid Astier
Haute voltige
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Ingrid Astier
Haute voltige
Gallimard
16/03/2017
0 €
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Chronique de
Nathalie Iris
Librairie Mots en marge (La Garenne-Colombes) -
❤ Lu et conseillé par
6 libraire(s)
- Laurence Behocaray de I.U.T. Carrières sociales, Université (Tours)
- Manuel Hirbec de La Buissonnière (Yvetot)
- Nathalie Iris de Mots en marge (La Garenne-Colombes)
- Antoine Zinader de L'Oiseau Moqueur (Sucy-en-Brie)
- Jean Tanguy de Le Pain des rêves (Saint-Brieuc)
- Patrick Baillie de Aux lettres de mon moulin (Nîmes)
✒ Nathalie Iris
(Librairie Mots en marge, La Garenne-Colombes)
Haute voltige et grand talent : voici le polar du printemps signé Ingrid Astier, à ne rater sous aucun prétexte !
Ingrid Astier est une romancière identifiée pour écrire des polars. Certes, ses romans ont tous les ingrédients du polar, y compris son dernier. Mais au-delà du genre, Ingrid Astier est elle-même une enquêtrice hors pair. Elle l’avait prouvé avec Quai des enfers et Angle mort (Folio policier), et le prouve ici encore. Elle n’attaque pas son roman sans avoir constitué une énorme documentation, rencontré les vrais acteurs de la police et des différentes brigades de répression des fraudes et du banditisme. Haute voltige débute à Paris, c’est la nuit, le convoi d’un riche homme d’affaires saoudien file à grande vitesse. Soudain, son convoi est attaqué, une attaque comme rarement le commandant Suarez, chef de la brigade de répression du banditisme, en a vu. Le commandant Suarez était pourtant sur une autre affaire, celle du « Gecko », un homme qui se promène impunément sur les toits de paris en narguant la police ; mais le voilà obligé de se concentrer sur la recherche des attaquants du Saoudien. Au fait, que cherchaient-ils, ces bandits de grand chemin ? Visiblement, ni de l’or, ni de l’argent ; il semblerait plutôt que ce soit une femme qui les intéresse ! Mais pourquoi donc ? Et l’affaire du Gecko n’est-elle finalement pas liée à cette attaque ? Ce roman est foisonnant, il vous fera rencontrer des milieux dans lesquels Ingrid Astier s’est infiltrée avec brio pour nous livrer une intrigue à tiroirs : si vous vous intéressez de près ou de loin à l’art, aux échecs, à l’ex-Yougoslavie et que vous n’avez pas peur de vous plonger dans ce livre de 590 pages, alors allez-y sans réserve, vous allez adorer. La lecture des polars d’Ingrid Astier procure toujours un immense plaisir, au-delà des frissons et de l’émotion, sans parler du style vif et acéré qui vous tient en haleine.