Polar
Ibon Martin Alvarez
La Valse des tulipes
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Ibon Martin Alvarez
La Valse des tulipes
Traduit de l'espagnol par Claude Bleton
Actes Sud
02/09/2020
477 pages, 23 €
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Chronique de
Marie-Ève Charbonnier
Librairie Paroles (Saint-Mandé) -
❤ Lu et conseillé par
9 libraire(s)
- Céline Basset de Maison du livre (Rodez)
- Marie Michaud de Gibert Joseph (Poitiers)
- Marie Hirigoyen de Hirigoyen (Bayonne)
- Céline Gangneux de Murmure des mots (Brignais)
- Marc Rauscher de Majuscule-Birmann (Thonon-les-Bains)
- Ophélie Gasiglia de du Pouliguen (Le Pouliguen)
- Valérie Briland de Hirigoyen (Bayonne)
- Marie-Ève Charbonnier de Paroles (Saint-Mandé)
- Valérie Landais de Montesquieu (Viry Chatillon)
✒ Marie-Ève Charbonnier
(Librairie Paroles, Saint-Mandé)
Octobre 2018, Gernika, Pays basque espagnol. Attachée sur des rails, une femme meurt sous les roues d’une locomotive à grande vitesse, accessoirement conduite, cruauté suprême, par son mari (innocent faut-il le préciser). Dans ses mains serrées, on retrouve une tulipe rouge. La police locale mène l’enquête, très vite renforcée par Ane Cestero, fraîchement promue à la tête d’une Unité spécialement chargée des résoudre les « homicides notoires ». Rapidement, le lien est fait avec deux autres femmes mortes tragiquement et retrouvées elles aussi des tulipes rouges à la main. La chasse au meurtrier en série est ouverte. Pour résoudre l’enquête, qui les fera louvoyer entre de sombres trafiquants de drogue et un mystérieux couvent aux sœurs austères et revêches, les enquêtrices Ane et Julia forment un duo de choc. Au-delà de la résolution de l’affaire, rondement menée et pleine de suspense, et des personnages attachants, le sel du livre réside dans l’ambiance. Une pluie continue, la mer qui revient sans cesse, des mots basques glissés çà et là, des habitants pleins de caractère, entre âpreté et sincérité. Efficace et dépaysant.