Bande dessinée
Juan Díaz Canales
Corto Maltese, t. 17
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Juan Díaz Canales
Corto Maltese, t. 17
Illustrateur(s) : Rubén Pellejero
D'après Hugo Pratt Traduit de l'espagnol par Hélène Dauniol-Remaud
Casterman
30/10/2024
80 pages, 17 €
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Chronique de
François-Jean Goudeau
Etablissement Scolaire ESTHUA - Université d'Angers (Angers) -
❤ Lu et conseillé par
5 libraire(s)
- Isabelle Aurousseau-Couriol de de Paris (Saint-Étienne)
- Charlotte Desmousseaux de La vie devant soi (Nantes)
- Cécile Pailhes de Mille et une pages (Avranches)
- Dominique Cronier de Le Vent des routes (Saint-Jorioz)
- Pierre-Édouard Juin de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
✒ François-Jean Goudeau
(Etablissement Scolaire ESTHUA - Université d'Angers, Angers)
« Écoute, Corto. Je ne plaisante pas ! La mort te guette et elle parle espagnol. » Bouche Dorée, oiseau de mauvais augure (à l’instar d’autres vieilles connaissances du bel aventurier invitées dans le dix-septième tome de son odyssée) missionne Corto Maltese pour acheter une collection d’objets de jade à un archéologue véreux, pillant sans vergogne la cité maya de Chichén Itzá. Dans ce Mexique de 1928 en pleine guerre civile, l’enfant de la Niña de Gibraltar (et de Hugo Pratt) va pourtant – une nouvelle fois – tomber de Charybde en Scylla en bon trompe-la-mort ; et réchapper de tous les cynismes et horreurs de l’humanité, christique ou non. Cet épisode signé par le scénariste du déjà classique Blacksad et le dessinateur co-auteur du machiavélique Barcelona, âme noire (le cinquième du duo) est particulièrement réussi, naviguant sur les eaux agitées de l’épique, de la nostalgie, du mystère et de l’ironie. Du grand Corto dans le verbe et dans le trait !