Littérature étrangère
Eugenia Almeida
L’Autobus
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Eugenia Almeida
L’Autobus
Traduit de l’espagnol (Argentine) par René Solis
Métailié
13/09/2012
127 pages, 7 €
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Chronique de
Jean-Baptiste Hamelin
Librairie Le Carnet à spirales (Charlieu) -
❤ Lu et conseillé par
4 libraire(s)
- Laurence Behocaray de I.U.T. Carrières sociales, Université (Tours)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Dominique Paschal
- Jean-Baptiste Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
✒ Jean-Baptiste Hamelin
(Librairie Le Carnet à spirales, Charlieu)
Un village argentin perdu, balayé par les vents. Des habitants ancrés dans leurs habitudes et leurs certitudes. Une ville coupée en deux par une voie de chemin de fer, une frontière entre deux mondes : d’un côté les notables, de l’autre les exclus. On ne se mélange pas, jamais. Et pourtant… Ponce, l’avocat, décide, malgré les recommandations du docteur Vieytes, de s’installer là bas : « Vous n’êtes pas d’ici. Vous venez de la ville. Et il y a des choses qu’on met longtemps à comprendre. Le village réel, le seul vrai village, il est de ce côté-ci des voies. » Le bouleversement qui bouscule le modeste quotidien survient. La barrière de la voie de chemin de fer reste fermée. L’autobus ne s’arrête plus.
Grâce à de petits détails de vie, l’auteur nous permet de connaître ces gens, car c’est bien dans leurs petits travers et leurs petites habitudes que l’on peut cerner leurs existences et mieux comprendre que ce présent se fissure, n’augurant rien de bon pour l’avenir.