Blair hérite. Blair, homme pas davantage convaincu par l’argent que par la sueur du travailleur, gentil naïf et toutefois confiant en l’avenir, hérite d’un chef-d’œuvre en péril : une faillite familiale. Pourquoi se heurter au poids du devoir alors que la liberté est bien plus belle, aussi attirante et envoûtante qu’une sirène. Blair s’en va loin, aux îles Farà, petit bout d’Écosse perdu au milieu de l’océan, emportant avec lui un plan dont on se demandera tout au long de la lecture s’il s’agit d’une carte authentique ou d’une supercherie. Par l’odeur (de l’argent) alléché, de nombreux seconds rôles tentent de s’emparer du précieux parchemin. Qui avec l’amitié naissante des grands traîtres, qui avec ruse, qui avec un portefeuille garni, mais tous, avec un grain en tête, dénominateur commun des personnages qui peuplent ce roman, personnages aux yeux pétillants d’enfance et de belle folie. La galerie est magnifique. Ah que j’aimerais, le livre clos, partager un whisky en cette belle compagnie !
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