Littérature étrangère

Lawrence Norfolk

Le Festin de John Saturnal

photo libraire

Chronique de Coline Hugel

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Chevaliers, amours galantes, magie culinaire, herbes et épices savamment dosées, belles dames, tout est réuni pour nous dépayser le temps d’une lecture savoureuse…

Dans l’Angleterre du xviie, il peut s’avérer dangereux d’être un peu différent des autres, d’aimer et connaître la nature, les cycles de la vie, de savoir soigner quand on n’est pas médecin… Les autres auront vite fait de vous associer aux mondes obscurs de la sorcellerie et de vouloir vous pendre ou vous brûler ! C’est ce qui va arriver au jeune John Saturnal, fils de la belle et talentueuse Susan, qui a le malheur de ne pas plaire à tout le village et n’a d’autre choix que de s’enfuir avec sa mère et un bien curieux livre qui raconte un bien curieux festin. Contre toute attente (et grâce à un accord secret passé il y a bien longtemps), il est recueilli au manoir de Buckland, un endroit étrange qui semble ne vivre qu’à moitié. Là, il découvrira les affres de l’amour impossible avec la fille du maître des lieux, la belle et tourmentée Lucretia ; mais aussi (et surtout !) les couloirs et les recoins de la cuisine, où il ne tardera pas à exceller. Belle plongée dans un univers gastronomique aux lisières du merveilleux, ce Festin de John Saturnal nous délecte de mets formidables et d’aventures rebondissantes au sein d’un manoir parfois poussiéreux, parfois fourmillant d’activité. À dévorer !

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