Essais
Alexandre Lacroix
Devant la beauté de la nature
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Alexandre Lacroix
Devant la beauté de la nature
Allary éditions
20/09/2018
400 pages, 22,90 €
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Chronique de
Marianne Kmiecik
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❤ Lu et conseillé par
8 libraire(s)
- Betty Duval-Hubert de La Buissonnière (Yvetot)
- Delphine Demoures de des Halles (Niort)
- Marianne Kmiecik
- Christine Milhès de Privat (Toulouse)
- Violaine Hannon de Antoine Chanut (Creil)
- Jérémie Banel
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- Clarence Reboul de Vivement dimanche - La Benjamine (Lyon)
✒ Marianne Kmiecik
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Pourquoi nous, êtres humains, sommes-nous tant émerveillés par la nature et la beauté de ses paysages ? Le philosophe Alexandre Lacroix répond subtilement à cette question originale et passionnante !
Auteur d’une dizaine de romans multipliant les recherches formelles et les tons, de plusieurs essais aux thématiques variées (la personnalité criminelle, le baiser, le scepticisme ou encore la place de la technologie dans nos vies), ainsi que de trois albums pour la jeunesse, Alexandre Lacroix est aussi directeur de la rédaction de Philosophie magazine et donne des cours d’écriture créative. Il est ainsi bien placé pour se pencher sur cette épineuse question de savoir « pourquoi, nous autres humains, trouvons-nous beaux les paysages naturels en général et les couchers de soleil en particulier ? ». Son point de départ est effectivement un coucher de soleil à Santorin, en Grèce, ou un déferlement de couleurs a lieu lorsque le soleil passe derrière l’horizon, à tel point que les spectateurs présents ne peuvent s’empêcher d’applaudir l’événement. À partir de là, Alexandre Lacroix s’est rendu compte que ses recherches allaient le mener bien plus loin qu’il ne l’avait imaginé ! Quand on s’intéresse à l’émotion suscitée par la nature chez l’homme, il est aussi question de l’influence de l’évolution, de la culture artistique, du fonctionnement de la perception humaine ou même de l’essence du temps… Évoquant des grands noms de la philosophie tels que Kant, Hume ou Hegel, l’auteur cite également des artistes, notamment l’écrivain Jim Harrison qui fait dire à l’héroïne de Dalva : « J’ai commencé à me promener à ton âge, tout simplement parce que la nature semblait absorber le poison qui était en moi ». L’érudition de cet ouvrage ne l’empêche pas de rester accessible, alternant les questions philosophiques avec des exemples concrets, nous embarquant par son écriture fluide et dynamique ! Attention, vous serez pris d’une irrépressible envie de nature à l’issue de la lecture !