Jeunesse
Et toi, comment tu grandis ?
Previous
Next
-
Marianne Rubinstein
Petit Sidney a perdu sa maman
Illustrateur(s) : Maurèen Poignonec
Didier Jeunesse
19/09/2018
40 pages, 11,90 €
-
Dossier de
Marianne Kmiecik
-
❤ Lu et conseillé par
5 libraire(s)
- Gaëlle Farre de Maupetit (Marseille)
- Marianne Kmiecik
- Madeline Roth de L'Eau vive (Avignon)
- Nathalie Prudhomme de Quai des mots (Épinal)
- Virginie Reina de Espace culturel (Quimper)
-
Marianne Rubinstein
Le Courage d’être moi
Nathan
06/09/2018
112 pages, 5,95 €
-
Dossier de
Marianne Kmiecik
-
❤ Lu et conseillé par
2 libraire(s)
- Céline Bouju de La Chapelle-Saint-Aubin (La Chapelle-Saint-Aubin)
- Marianne Kmiecik
✒ Marianne Kmiecik
Avec Petit Sidney a perdu sa maman (magnifiquement illustré par Maurèen Poignonec) et Le Courage d’être moi, l’auteure Marianne Rubinstein nous offre deux beaux ouvrages pour la jeunesse : de la petite enfance à l’adolescence !
Professeure d’économie, Marianne Rubinstein est aussi une auteure prolifique : romans (Les Arbres ne montent pas jusqu’au ciel, Nous sommes deux, Albin Michel) ; ouvrages pour la jeunesse (La Sixième, Dinah et moi, Nathan) ; et essai (L’Économie pour toutes, La Découverte). Elle s’adresse cette fois aux plus jeunes avec un bel album. Dans Petit Sidney a perdu sa maman, nous rencontrons un petit garçon que sa maman vient de confier à son grand-père. Mère et fils se retrouveront dans dix jours, dix dodos seulement avant d’être de nouveau réunis ! Alors chaque soir, le jeune garçon dessine un point rouge sur un de ses doigts ; et quand ses deux mains sont couvertes de points, il sait qu’il est sur le point de retrouver sa maman. L’aventure commence alors : Sidney prend l’avion tout seul et doit guetter un pull rouge à l’arrivée ! Un texte charmant et de superbes illustrations de Maurèen Poignonec, à la douceur désuète et aux couleurs vivifiantes, rendent cet album extrêmement touchant ! Les ados ne sont pas en reste avec Le Courage d’être moi, à lire à partir de onze ans, et écrit dans le cadre du Feuilleton des Incos, qui propose aux jeunes lecteurs d’une classe de pénétrer dans les coulisses de la création d’une histoire. L’histoire, c’est celle de Joseph, dont le prénom, hérité d’un grand-père décédé, lui donne l’impression d’avoir 88 ans alors qu’il n’est qu’en 4e. D’ailleurs, la 4e ne se passe pas très bien. Isolé, Joseph est devenu le souffre-douleur de Théo et de sa bande, sans bien savoir comment ni pourquoi ! Depuis l’entrée au collège, les choses ne font qu’empirer : croche-pieds, moqueries, coups tordus… En plus de ça, la vie de famille est aussi compliquée pour le jeune garçon : sa mère se remet à peine d’un cancer et son père a dû partir vivre au Canada pour son travail. Peu sûr de lui, Joseph se trouve trop chétif, il n’aime pas ses lunettes et déteste son appareil dentaire. Un matin, en cours de maths, Joseph s’aperçoit que Théo et sa bande lui ont fait un énième sale coup : la copie remplie d’exercices qu’il doit rendre à son professeur a disparu de son sac ! C’est alors que l’arrivée de Manon, nouvelle élève de la classe, vient lui sauver la mise en détournant l’attention du prof. Mais Joseph est encore loin de se douter que cette nouvelle venue est sur le point de changer sa vie. La vie de Manon, pleine de mystères, évoluera aussi sous l’influence de Joseph : entre petits événements du quotidien et grande quête des origines, les deux adolescents lieront une amitié à toute épreuve… ou presque. Un roman particulièrement juste sur l’adolescence, l’exclusion, l’amitié et la famille !