Attention au parquet !

Le narrateur, dont on ne saura jamais le nom (nous l’appellerons « il »), vit à Londres. Il est écrivain, plus dans le style notices d’information que grand écrivain de renom. En clair, ce n’est pas Dickens ! Son ami Oskar, grand compositeur de musique classique et hystérique notoire du contrôle de… tout, lui propose de garder son appartement et ses chats durant son absence. Cela tombe bien, « il » a besoin de vacances ! Le voilà donc qui s’envole pour la ville d’Europe de l’Est dans laquelle vit Oskar, ville dont le nom, tout comme celui de « il », restera un mystère tout au long du roman. « Il » est ravi, il va enfin pouvoir commencer son roman, car s’il a accepté l’offre de son ami, c’est en premier lieu pour quitter Londres et retrouver l’inspiration, tout en s’éloignant de ses notices explicatives qui constituent l’essentiel de ses travaux d’écritures. Oskar est parti à Los Angeles pour régler son divorce, c’est donc seul qu’« il » fera la découverte de l’appartement. Et si celui-ci est calme et lumineux, il est aussi à l’image de son ami, froid, décoré avec bon goût et ordonné à l’extrême. L’appartement est surtout remplit de post-it et de notes a l’intention de « il » laissés par Oskar, afin qu’il maintienne les lieux en bon état. Les instructions de son ami disséminées un peu partout expliquent que faire et surtout ce qu’il ne faut pas faire ! Si la note sur les chats est bien utile, celle concernant le parquet, qui est la grande obsession d’Oskar, désarçonne notre locataire temporaire. Ce parquet va vite devenir le sujet principal de cette tragi-comédie. Et si les chats s’en mêlent, la symphonie aura vite fait de faire entendre ses premiers couacs ! Drôle et amer, ce roman vous fera réfléchir à deux fois avant d’accepter de garder l’appartement de vos amis !