Jeunesse

Matt Haig

Un Garçon nommé Noël

  • Matt Haig
    Un Garçon nommé Noël
    Traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec
    Hélium
    05/10/2016
    256 pages, 13,90 €
  • Chronique de Céline Bouju
    Bibliothèque/Médiathèque La Chapelle-Saint-Aubin (La Chapelle-Saint-Aubin)
  • ❤ Lu et conseillé par 19 libraire(s)

✒ Céline Bouju

(Bibliothèque/Médiathèque La Chapelle-Saint-Aubin, La Chapelle-Saint-Aubin)

Voici un conte qui, comme la plupart des contes, ne commence pas très bien pour son héros. Nicolas vit en Finlande avec son père, Joël, qui s’est beaucoup renfermé depuis la tragique disparition de la mère du garçon. Avant ce drame, ses parents le surnommaient « Noël », puisque Nicolas est né le 25 décembre. Ses parents étant trop pauvres, ce jour-là, il ne recevait pas de cadeaux hormis cette poupée en navet pourri fabriquée par sa mère. Force est de constater que la vie était rude. Heureusement, dans les contes, il y a toujours un peu de magie. Nicolas, lui, avait toujours cru à l’existence de Lutinbourg, un village peuplé de lutins. Un jour, un étrange chasseur se présente. Il propose à Joël de partir à la recherche de Lutinbourg. Pour gagner un peu d’argent, Joël accepte. Nicolas est très peiné, d’autant plus que c’est son horrible tante qui doit venir s’occuper de lui. Très vite, celle-ci se met à persécuter Nicolas qui décide de partir à la recherche de son père. Affublé d’un bonnet rouge et blanc, avec pour seule compagnie Miika, une souris, Nicolas s’en va dans le froid. Une longue route, une rencontre avec un renne mais aussi un soupçon de magie plus tard et le voilà arrivé à Lutinbourg. Mais l’accueil qu’on lui réserve va le refroidir. Les lutins sont tous déprimés et tiennent Nicolas pour responsable de la disparition d’un des leurs. Et aucune trace de Joël... Le garçon devra être courageux et malin afin de rétablir la vérité. Prenant régulièrement le lecteur à partie, Matt Haig propose un conte tragi-comique entraînant, festif et décalé accompagné des illustrations du talentueux Chris Mould. Il dépoussière ainsi la légende du Père Noël en imaginant une jeunesse extraordinaire au personnage préféré des enfants.

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