Littérature étrangère

Noelle Hancock

L’Année de mes peurs

photo libraire

Chronique de Aurélia Magalhaes

Bibliothèque/Médiathèque Jean Cocteau (Massy)

À la veille de ses 29 ans, une journaliste au chômage découvre la pensée d’Eleanor Roosevelt, qui devient une source d’inspiration pour donner un tour nouveau à son existence.

Alors qu’elle venait d’être licenciée du site pour lequel elle était bloggeuse, la tentation était grande pour Noelle de sombrer dans l’apitoiement. C’est alors qu’elle tombe sur une citation d’Eleanor Roosevelt − « Fais chaque jour une chose qui te fait peur » − qui agit sur elle comme une révélation. La vie qu’elle mène est régie par les angoisses qui brident sa capacité à se dépasser et à être fière d’elle-même. Dès lors, elle n’aura qu’un but, affronter ses peurs, une par jour, avant son trentième anniversaire.

Elle se lance des défis un peu fous, comme nager avec des requins ou gravir le Kilimandjaro, mais apprend aussi à affronter l’angoisse au quotidien. Rien n’aurait été possible sans le soutien de ses proches ou de son psy, mais surtout sans la figure tutélaire d’Eleanor Roosevelt dont l’exemple guide ses pas. Au terme de cette expérience, Noelle a changé : si elle ne peut prévoir quelles peurs l’attendent désormais, elle a appris à se connaître et à ne plus subir sa vie. Il en ressort un récit plein d’énergie où la jeune femme se met en scène avec humour, et dont le lecteur ressort aussi galvanisé qu’elle des exploits, petits et grands, qu’elle réussit à affronter.

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