Littérature étrangère

Luca Martinelli

Sherlock Holmes et le mystère du Palio

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photo libraire

Chronique de Renaud Junillon

Librairie Lucioles (Vienne)

Ce Sherlock Holmes et le mystère du Palio, mêlant fiction et réalité, est un savoureux roman à énigme, à classer parmi ce qui est maintenant considéré comme un sous-genre du domaine policier : le pastiche holmésien.

Vous avez sans doute pleuré la mort de Sherlock Holmes le jour où vous avez appris qu’il avait péri le 4 mai 1891 dans les chutes de Reichenbach, en Suisse, lors d’un duel avec l’infâme Moriarty – Le Dernier Problème. Le hasard a voulu que Luca Martinelli découvre un vieux carnet écrit de la main même de Sherlock Holmes, révélant à son ami le docteur Watson les dessous de cette affaire ultra-secrète. Car notre détective n’est pas tout à fait mort ! Profitant de cette « disparition », il change d’identité et se rend en Italie en tant qu’agent secret pour réorganiser au plus vite un réseau d’espionnage. Mais sitôt à Sienne, tandis que la célèbre course de chevaux, le Palio, plonge la ville dans un état frénétique, Holmes est confronté à un meurtre des plus suspects. Observation pointue, déduction implacable, messages codés, multiples rebondissements : toutes les caractéristiques du récit policier à la Conan Doyle sont réunies. Les clins d’œil sont nombreux : comment, par exemple, ne pas deviner le sourire de l’auteur lorsqu’il assiste son détective d’un jeune garçon renfermé qui deviendra, adulte, l’un des plus grands écrivains italiens du xxe siècle ? On vous laisse découvrir de qui il s’agit…