Littérature française
Caroline Kant
L’Immeuble de la rue Cavendish
-
Caroline Kant
L’Immeuble de la rue Cavendish
Les Escales
07/04/2022
208 pages, 15 €
-
Chronique de
Audrey Dubreuil
Librairie Ellipses (Toulouse) -
❤ Lu et conseillé par
2 libraire(s)
- Barbara Espinasse de Spicilège (Lagny-sur-Marne)
- Nolwenn Phalempin de Vauban (Maubeuge)
✒ Audrey Dubreuil
(Librairie Ellipses, Toulouse)
Les Escales inaugurent, avec Les manigances de Margaux, une série de romans qui auront tous pour décor L’immeuble de la rue Cavendish. Un savoureux premier volet, mélange de romance, feel-good et cosy mystery.
À Paris, Margaux, la vingtaine, emménage dans l’appartement que lui prête son oncle rue Cavendish, à deux pas des Buttes-Chaumont. Elle se remet difficilement d’une rupture amoureuse et espère que ce changement de cadre de vie l’aidera à se sentir mieux. Très vite, elle est prise dans le tourbillon de la vie de cet immeuble dans lequel il semble difficile d’avoir une vie privée tant les murs sont peu épais et certains voisins particulièrement excentriques. Ainsi, Margaux fait-elle la connaissance de sa concierge, Madame Nathalie, toujours un œil sur la porte d’entrée et une vacherie à la bouche, de Lou, une gamine particulièrement sans-gêne, et d’Alphonse, un vieux monsieur qui semble ne plus avoir toute sa tête et fugue régulièrement dans les escaliers. Mais Margaux se découvre aussi de nouveaux amis : Victoire, jeune violoniste extravertie qui enchaîne les histoires d’un soir, et Jérôme et Markus, un charmant couple gay sur le point de se marier. Il y en a de l’animation rue Cavendish ! Mais alors que Margaux entame une nouvelle relation avec un charmant jeune homme qui habite l’immeuble d’en face, ce bonheur tout neuf est gâché par les violentes disputes du couple qui habite l’appartement au-dessus du sien. Inquiète pour sa voisine, elle en parle à ses amis mais personne ne semble aussi préoccupé qu’elle par le sort de la jeune femme. Elle se retrouve alors bien seule pour enquêter lorsqu’elle se rend compte que cette dernière semble s’être volatilisée. Est-ce son imagination fertile qui lui joue des tours ou son voisin a-t-il vraiment fait du mal à son épouse ? Entre romance, feel-good et cosy mystery, on plonge avec délice dans la vie trépidante de cet immeuble et, une fois ce premier volet refermé, on ne peut que vouloir en apprendre un peu plus sur ceux qui y habitent. Quelle aubaine, le volume suivant, Charlotte se cherche, est d’ores et déjà disponible !