Polar
Louise Penny
Le Beau Mystère
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Louise Penny
Le Beau Mystère
Traduit de l’anglais (Canada) par Claire et Louise Chabalier
Actes Sud
06/09/2017
487 pages, 23 €
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Chronique de
Audrey Dubreuil
Librairie Ellipses (Toulouse) -
❤ Lu et conseillé par
6 libraire(s)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Marie Boisgontier
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Audrey Dubreuil de Ellipses (Toulouse)
- Lionel Daubigney de Aux vents des mots (Gardanne)
- Véronique André de Baba-Yaga (Sanary-sur-Mer)
✒ Audrey Dubreuil
(Librairie Ellipses, Toulouse)
Un meurtre au sein d’une communauté religieuse vient bouleverser le quotidien des moines qui la composent. Loin du petit village de Three Pines, Armand Lagache et son adjoint auront fort à faire pour résoudre cette nouvelle enquête.
Dans une forêt sauvage des Laurentides, au Québec, se cache un monastère oublié de tous : Saint-Gilbert-entre-les-loups. Vingt-quatre moines y vivent coupés du monde en parfaite autarcie. Ils consacrent leur vie à la prière et au chant grégorien. Mais dans ce lieu où l’amour de Dieu et de son prochain est omniprésent un meurtre a été commis. Rompant son vœu de silence, le Père abbé prévient la maréchaussée qui dépêche sur les lieux l’inspecteur Armand Lagache et son adjoint Jean-Guy Beauvoir. Certains verront dans ce huitième roman de Louise Penny un hommage au célèbre Nom de la rose d’Umberto Eco. Sans doute s’est-elle inspirée de ce roman magistral pour évoquer les relations qui unissent ces hommes ayant renoncé au monde pour se consacrer à Dieu. Il est vrai que l’on peut facilement faire un parallèle entre l’activité des moines copistes d’Eco et celle du chœur grégorien de ce roman qui, chacune à leur manière, sont au cœur de l’intrigue. Et les similitudes entre les deux histoires ne s’arrêtent pas là. Car si la période trouble de l’Inquisition est loin derrière nous, la question du conflit entre le Bien et le Mal et la dichotomie entre l’humain et le divin restent, encore et toujours, d’actualité. Mais il n’y a pas dans ce Beau mystère l’angoisse qui sous-tend Le Nom de la rose. Ce que l’on apprécie dans les romans de Louise Penny, c’est la douceur qui s’en dégage malgré les crimes et la noirceur de l’âme de certains de ses personnages. Pour ceux qui découvriraient cette auteure avec ce roman, prenez garde, il n’est pas impossible que vous ayez envie de vous lancer dans les sept précédents.