Chronique La Goûteuse d'Hitler de Rosella Postorino

- Rosella Postorino
- Traduit de l'italien par Dominique Vittoz
- Le Livre de Poche
- 03/06/2020
- 7.90 €
25 libraire(s)
- Emmanuelle Belle de Maison du livre (Rodez)
- Jean-Luc Aubarbier de Lire en Majuscule (Sarlat-la-Canéda)
- Nathalie Claudel de La Compagnie des livres (Vernon)
- Patricia Mériais-Martin de Le Porte-plume (Saint-Malo)
- Véronique Marchand de Le Failler (Rennes)
- Ketty Cagnon de Vauban (Maubeuge)
- Marc Rauscher de Majuscule-Birmann (Thonon-les-Bains)
- Fabienne Rosso de Baba-Yaga (Sanary-sur-Mer)
- Isabelle Theillet de Les Libraires Volants (Paris)
- Annie Maubourguet de Le Jardin des lettres (Andernos-les-Bains)
- Fabienne Vigier de BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE DE SENLIS (Senlis)
- Pauline Fouillet de Livres et vous (Ruffec)
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Sébastien Almira de Goulard (Aix-en-Provence)
- Stéphanie Quentin de MEDIATHEQUE EPERNAY (EPERNAY CEDEX)
- Christophe Aimé de M'Lire Anjou (Château-Gontier)
- Maritsa Boghossian de Pleine lune (Tassin-la-demi-lune)
- Emilie Druilhe de La Flibuste (Fontenay-sous-Bois)
- Séverine Aumont-Sanz de Volte pages (Olivet)
- Jocelyne Rémy de L'Écritoire (Sémur-en-Auxois)
- Mylène Colas de Médiathèque (Draveil)
- Salomé Fauvel de du Tramway (Lyon)
- Tracy Pradalier de Germaine Tillion (Paris)
- Lisa Carvin de Charlemagne (Fréjus)
- Alice Breniaux de Les Arcades (Lons-le-Saunier)
Murielle Gobert Librairie Passerelles (Vienne)
En découvrant cette histoire – incroyable – d’une jeune Berlinoise réfugiée dans la campagne de Prusse durant la guerre et embauchée comme goûteuse d’Hitler, on est émerveillé par l’imagination de l’auteur. Puis on découvre que cette histoire est vraie et que l’héroïne a vécu pour de bon. Savoir que la goûteuse Rosa a existé nous donne un plus grand vertige encore à plonger dans cette humanité perdue, malmenée, sauvegardée au prix fort. Tous les jours, il nous semble monter avec elle dans le car qui l’emmène vers sa mission, dans cette caserne où des jeunes femmes comme elles, « dociles comme des vaches », digèrent la nourriture servie à Hitler avant que lui-même n’y touche. La tendresse et la sensualité d'une langue italienne merveilleusement traduite enveloppent ce roman pourtant terrifiant, où nous mesurons le peu d’espace entre complicité et soumission, inclination pour la mort et pulsion de vie, compassion et haine.