Littérature étrangère

Kazimierz Orlos

L’Estivant

photo libraire

Chronique de Aurélie Paschal

Pigiste ()

De vieilles lettres retrouvées dans des cartons, un homme qui part à la recherche de son passé et de son enfant inconnu. Un road-movie à travers le temps, le pays et les sentiments.


En triant des cartons rangés dans un coin de sa maison, un vieil homme tombe sur deux lettres qu’il avait oubliées. Ces dernières datent de ses 17 ans et se réfèrent à une jeune fille qui lui annonce qu’elle attend un enfant de lui. Cette demoiselle, Mirka comme le narrateur aimait à l’appeler, habitait tout à côté de sa maison de vacances. Ils se connaissaient depuis longtemps, mais il n’avait jamais existé entre eux la moindre attirance… du moins jusqu’à ce fameux été. Depuis toutes ces années, il avait occulté ses lettres ; toute une vie sans même y repenser. Et pourtant, il est le père – tout au moins le père biologique – d’un enfant devenu adulte et qu’il n’a jamais connu. Pendant ces années, il a construit sa vie familiale en épousant une femme, et surtout en ayant un fils qui a fait son bonheur. Le vieil homme va alors écrire une belle lettre à ce fils pour lui raconter sa découverte et lui expliquer ses démarches et les raisons pour lesquelles il entreprend de retrouver cet enfant. C’est cette longue lettre qui forme le roman. Un beau roman sur la paternité, les souvenirs, les regrets… et surtout sur l’amour d’un père pour ses enfants.

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