Donald a pris un congé sabbatique qu’il met à profit pour naviguer en mer du Nord. Sa fille de 7 ans, Maria, le rejoindra pour une dernière étape de trois jours qui doit les ramener du Danemark jusqu’aux Pays-Bas. Tout commence sous les meilleurs auspices. Mais rapidement, le temps se gâte ; une tempête survient qui oblige Donald, seul avec sa fille sur une mer de plus en plus menaçante, à faire preuve de sang-froid. Au moment où il descend dans la cale vérifier que Maria dort du sommeil du juste en dépit de la violence des éléments, un choc terrible l’attend : Maria n’est plus dans son lit et a disparu du bateau. Le récit alterne alors flashbacks et progression angoissante du périple, où l’on découvre que l’équilibre psychologique de Donald se révèle de plus en plus fragile au fil des pages. Partageant l’angoisse du père provoquée par la disparition de sa fille, le lecteur a aussi peu à peu la sensation oppressante que le « seul maître à bord » se rapproche au fil du récit du délire et de la folie.