Jeunesse
John Corey Whaley
À la poursuite de ma vie
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John Corey Whaley
À la poursuite de ma vie
Traduit de l’anglais (États-Unis)
Casterman
07/10/2015
384 pages, 16,50 €
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Chronique de
Noëmie Kormann
Librairie Le Failler (Rennes) -
❤ Lu et conseillé par
7 libraire(s)
- Noëmie Kormann de Le Failler (Rennes)
- Murielle Lerestif de Un Fil à la page (Mordelles)
- Delphine Menez de Vauban (Maubeuge)
- Pierre-Damien Estragnat de des Canuts (Lyon)
- Sylvie Chavelli de École Gabriel Péri (Saint-Chamas)
- Solenn Le Goues de Collège Max Jacob (Quimper)
- Ghislaine Lachaud de Collège Antoine de Saint-Exupéry (Fresnes)
✒ Noëmie Kormann
(Librairie Le Failler, Rennes)
Réflexion philosophique sur la mort, la vie, l’amour et l’amitié, À la poursuite de ma vie risque littéralement de vous faire perdre la tête. Travis Coates a 16 ans et est atteint d’une leucémie incurable. Toute ressemblance avec un célèbre roman de John Green s’arrête là. Peu de temps avant de mourir, notre héros a accepté de participer à un programme expérimental visant à cryogéniser sa tête, avec l’espoir (un peu fou) que les progrès de la médecine permettront dans le futur de la greffer sur le corps d’un donneur. Les progrès scientifiques vont être plus que fulgurants, puisque, à peine cinq ans plus tard, le miracle a lieu : Travis est ramené à la vie. Il a toujours 16 ans, mais autour de lui tout a changé. Son corps, sa petite amie, ses camarades de classe, sa famille, tout ce qui faisait sa vie. Les cinq ans écoulés ressemblent à un gouffre et il ne sait comment le combler, comment retrouver sa place. Les siens ont dû faire leur deuil, continuer leurs vies et cesser d’espérer son retour. Mais le revoilà, ressuscité grâce à la médecine moderne. Phénomène médiatique considéré comme un bête de foire par certains, comme une avancée majeure de la science pour d’autres, il peine à reprendre le fil de sa vie et à gérer ce cadeau inespéré, cette improbable deuxième chance. Avec humour et sensibilité, John Corey Whaley revisite le mythe de Frankenstein. Il aborde avec brio les thèmes du deuil, de l’absence, de la culpabilité et de l’adolescence, sans jamais tomber dans la mièvrerie ou le mélodrame.