La Mort Vivante

Dans un futur indéterminé, la Terre est irradiée et presque entièrement vidée de l’humanité qui a essaimé dans tout le système solaire. Une richissime contrebandière pilleuse de sites archéologiques terriens pour le compte d’amateurs d’anciens artefacts voit sa fille mourir dans une chute lors d’une expédition dans une ancienne bibliothèque partiellement engloutie. Dès lors, elle n’a plus qu’une idée en tête : cloner sa fille et accélérer la croissance du clone pour la retrouver à l’âge où elle l’a perdue. Un jeune génie, mis au ban de la communauté scientifique martienne où l’utilisation de livres issus d’avant la Catastrophe est proscrit, va être l’instrument de cette volonté. Mais tout ne va évidemment pas se passer comme prévu. À la fois hommage à Stefan Wul et clin d’œil à Mary Shelley, la BD de Vatine et Varanda mélange habilement science-fiction et fantastique, château gothique et paysage post-apocalyptique, sur le thème du démiurge dépassé par sa création. Une belle réussite !