Littérature étrangère

Lao Shu

Un monde simple et tranquille

Chronique de Isabelle Theillet

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Promenez-vous avec émerveillement dans l’univers de ce nouveau Sempé chinois. Lao Shu – qui signifie « Vieil arbre » – est professeur à l’Institut des médias et de la culture de Pékin. Il ne relève d’aucune école artistique particulière et se définit comme un peintre-poète amateur. Il a créé un blog en 2011 sur lequel il poste une œuvre par jour accompagnée de son commentaire. Outre des paysages et des natures mortes, on suit un personnage sans visage portant une robe longue d’une autre époque et souvent coiffé d’un chapeau de paille. Divisé en sept parties (« Le quotidien », « Douce oisiveté », « Captif des fleurs », « Peines de cœur », « Saisons », « À la campagne », « Loin du monde »), l’ouvrage présente sur chaque page une peinture ou un dessin avec une légende sous forme d’un petit poème très accessible. Dans un style traditionnel tout en ne l’étant pas, on pénètre dans un monde intérieur drôle, contemplatif et décalé : un monde tranquille mais pas aussi simple qu’il veut bien le laisser paraître. Un petit bijou à partager !

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