Jeunesse

Gwladys Constant

Philibert Merlin

illustration

Chronique de Léonie Desbois

Librairie Le Bel Aujourd'hui (Tréguier)

Philibert a 9 ans et aucun signe particulier, là est le problème. Il devrait déjà avoir découvert son talent. Sa dernière tentative a d’ailleurs envoyé un de ses camarades chez le médecin. N’y voyez pas là un acte de malveillance, Philibert est vraiment gentil. Quand on appartient à une famille aussi exceptionnelle que celle des Merlin, on aspire simplement à devenir tout aussi prodigieux. Ils sont tous inégalables dans leur domaine : le père Alastar (chirurgien), la mère Lucia (spécialiste de la lumière), les frères Wolfgang (musicien et compositeur), Albert (mathématicien) et Mathison (informaticien spécialiste du codage) ; les sœurs Léonarda (peintre), Grace (danseuse étoile) et Calliope (romancière). Leur généalogie est également assez spectaculaire, avec une certaine Maria Callas. Ce n’est pas un hasard si leur nom est le même que le plus grand magicien de tous les temps ; car ils sont tous enchanteurs. Là où ses six frères et sœurs ont trouvé de bonne heure leur don, le jeune Philibert peine. Ses parents, Alastar et Lucia, sont désemparés face à son désarroi. C’est donc entouré de toute sa famille et de leur bienveillance que Philibert va tout faire pour découvrir quel est son pouvoir. Gwladys Constant nous offre un livre absolument charmant. Philibert Merlin, apprenti enchanteur est un fabuleux roman initiatique. Tous ses personnages sont attachants. C’est un texte drôle, où l’importance de l’art, quelle que soit sa forme, a tout son sens pour la communauté. Un ouvrage généreux, où l’altruisme et l’amour des autres sont développés. Une belle histoire qui fait du bien !

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