L’Ultime Secret de Frida K.

Un tableau inédit de Frida Kahlo a été volé et le galeriste criblé de balles ; un autel dédié à la Santa Muerte est dévasté et des stripteaseuses sont retrouvées mortes. Voilà l’ambiance dans laquelle la détective espagnole Daniela Ackerman arrive à Mexico, avec pour mission de retrouver le tableau volé. Cette œuvre serait passée de main en main pendant des décennies et elle renfermerait la preuve de la liaison de Frida Kahlo et Léon Trotski avant l’assassinat du leader bolchevique. Daniela découvre à Mexico l’étrange culte dédié à la Santa Muerte. L’ange de la mort est considéré comme la sainte des narcos et elle est adulée par des millions de Mexicains. Cependant, cette dévotion n’est pas reconnue par le Vatican qui y voit un culte satanique. Les autels la représentent sous la forme d’un squelette habillé d’une cape et de bijoux, et cette figure est tatouée sur les cadavres de stripteaseuses. Daniela se retrouve mêlée à l’enquête sur les meurtres tout en menant ses propres investigations autour de l’autoportrait disparu de Frida Kahlo. Entre un inspecteur désabusé, une procureure siliconée et portée sur la bouteille et la mafia des narcos dirigée par « le Tsar », notre détective découvre les dessous des derniers mois de Trotski, hébergé par Diego Rivera et son épouse Frida. Nous sommes emportés du Mexico d’aujourd’hui, aux mains des narcos et imprégné de l’étrange culte à la Santa Muerte, à celui de 1940, où Trotski s’est exilé pour fuir Staline, son ennemi mortel, et qui travaille avec les communistes mexicains à la préparation de la IVe Internationale.

Gregorio LeÓn fait précéder son roman d’une note sur la véracité des faits relatés. Il met l’Histoire au service de la fiction pour notre plus grand plaisir. L’auteur mexicain imagine une plongée dans les bas-fonds de la société mexicaine, du narcotrafic aux cultes religieux, en passant par l’histoire des militants communistes. Un polar aux multiples facettes à lire de toute urgence !