Chronique Le Chant des revenants de Jesmyn Ward

- Jesmyn Ward
- Traduit de l’anglais (États-Unis) par Charles Recoursé
- 10/18
- 06/02/2020
- 7.80 €
28 libraire(s)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Delphine Bouillo de M'Lire (Laval)
- Valérie Faucon de Graffiti (Castres)
- Fabienne Rosso de Baba-Yaga (Sanary-sur-Mer)
- Aurélie Janssens de Page et Plume (Limoges)
- Laurent Bojgienman de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Valérie Barbe de Au Brouillon de culture (Caen)
- Annie Maubourguet de Le Jardin des lettres (Andernos-les-Bains)
- Claude Charpentier de Lectures vagabondes (Liffré)
- Christèle Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
- Natacha De La Simone de L'Atelier (Paris)
- Brice Vauthier de L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))
- Christophe Gilquin de L'Atelier (Paris)
- Isabelle Verlingue de Nicole Maruani (Paris)
- Audrey Dubreuil de Ellipses (Toulouse)
- Mathilde Boudinet de Chantepages (Tulle)
- Isabelle Digailliez de L'Oiseau Lire (Visé)
- Valérie Briland de Hirigoyen (Bayonne)
- Laura Vitali de Fontaine Auteuil (Paris)
- Sandrine Burnouf de Ryst (Cherbourg-Octeville)
- Maryline Noël de Le Comptoir (Santiago)
- Séverine Aumont-Sanz de Volte pages (Olivet)
- Cyrille Falisse de Lo Païs (Draguignan)
- Jérémy Derny de L'impromptu (Paris)
- Jean-Pierre Agasse de Actes Sud (Arles)
- Marie Castagnino de Privat (Toulouse)
- Mylène Colas de Médiathèque (Draveil)
- Florence Renouard de de Gif-sur-Yvette (Gif-sur-Yvette)
Judy Manuzzi Librairie Prado Paradis (Marseille)
Léonie est une jeune mère droguée et trop immature pour s’occuper avec amour de ses enfants, Jojo et Kayla. Ils partent ensemble chercher Michael, son mari, sur le point de sortir de prison. Un voyage éprouvant commence, celui d’une famille brisée dans le Mississippi, coincée entre la drogue, la violence, la prison et la décadence de l’Amérique. Jojo, lui, est l’espoir d’un avenir moins obscur : fier, tendre, il s’occupe de sa petite sœur mais n’appelle jamais sa mère « maman ». À la moitié du roman, des fantômes s’invitent chez les vivants et le surnaturel pénètre subtilement la réalité. Jesmyn Ward décortique l’histoire complexe du Sud, l’héritage du racisme, mais aussi les croyances dans les fantômes et le vaudou. Le choix des mots est redoutable, brut et poétique. L’auteure est la première femme à avoir reçu deux fois le National Book Award (pour Bois Sauvage en 2011 et pour celui-ci en 2017) et il n’y a rien de plus légitime.