Depuis des années, JØrn Riel explore un Grand Nord fascinant au travers de ses joyeux racontars. Optimiste et universel, il nous entraîne sur la voie de ses propres souvenirs.

Imaginez : 1940, quelque part au Danemark. Le jeune JØrn Riel, âgé de 9 ans, entreprend son premier grand voyage. Il se rend en Afrique, car « là-bas les filles sont si belles qu’on leur fait des enfants, on ne peut tout simplement pas s’en empêcher » ! Matériel : bottes, canif, jumelles, bière et tartines… Le voyage est un succès. Et puis vient le temps de l’aventure, celle de sa vie, l’Arctique. Débarqué seul, la fleur au fusil et à la fleur de l’âge, Riel rencontre Urban Olsen qui lui apprend « deux-trois trucs » avant de le laisser seul se déniaiser sur la banquise. Il y croise de truculents personnages en situations insolites. Et le lecteur de s’apercevoir que, dans le Grand Nord, l’écrivain en devenir endosse toutes les casquettes (à condition qu’elles soient en peau de lièvre). Tour à tour chasseur et cuisinier, malade et médecin, gendarme et chenapan, il apprend la vie en toute simplicité, mais avec une grande profondeur d’âme. Ses récits sont drôles, touchants, humains. Si le vrai n’est jamais loin du faux, « il y a des jours où l’on se sent comme incapable de contenir l’existence ». Et ceux que l’on passe en compagnie du jeune aventurier sont de ce genre… Bobards ou racontars, qu’importe, c’est avant tout une belle histoire.