Les Enchaînés

Il existe deux catégories de personnes. Celles qui regardent la bande-annonce avant d’aller au cinéma et celles qui y vont les yeux fermés. Il y a les gens qui regardent les quatrièmes de couverture et ceux qui aiment se laisser surprendre. Je ne dis pas qu’une catégorie vaut mieux que l’autre ou qu’on ne peut pas passer de l’une à l’autre. Là où je veux en venir, c’est que l’inconnu réserve de surprenantes découvertes ! Autrement dit, faites confiance au libraire qui vous attrapera par la jambe pour vous dire qu’il a lu Les Enchaînés de Jean-Yves Martinez et qu’il a pris une belle claque ! Parce que c’était bon ! Bien charpenté ! Et foutrement inattendu ! Bon, dans le genre huis clos qui cogne au corps, fiche la rage au ventre et jette un froid scandinave ! Bon comme un vrai café – noir et sans lactose ! Fracassant comme la glace qui se brise sur une intrigue à couper le souffle ! Un p’tit polar drômois comme une décharge de chevrotine !