À Osaka, le corps d’un prêteur sur gages est retrouvé dans un immeuble en construction. D’autres meurtres suivent, mais le policier Sasagaki échoue à élucider cette affaire qui ne cesse de le hanter. Bien des années plus tard, alors qu’il a pris sa retraite, son attention se porte sur le fils de la première victime, Ryôji, qui vit de combines variées. Et puis il y a Yukiho, une petite fille qui était la dernière à avoir vu le prêteur sur gages vivant, et dont rien ne semble pouvoir maintenant stopper l’ascension sociale. Quels peuvent être les liens unissant ces deux jeunes gens qui fréquentaient la même école à l’époque des faits ? La galerie de personnages convoquée par Keigo Higashino est fournie, tout comme l’intrigue de ce roman qui se déroule sur presque vingt années. Le plaisir d’être happé par l’ambiance extrêmement réaliste est complété par le soin apporté aux détails de toutes natures. Plus qu’une enquête policière, La Lumière de la nuit est une fresque sociologique où chaque pièce trouve impeccablement sa place. 740 pages de mystère et de plaisir intense.