Littérature française

François Lelord

Le jeune homme qui voulait savoir si le paradis existait

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photo libraire

Chronique de Lydie Baillie

Librairie Aux lettres de mon moulin (Nîmes)

Un jeune médecin tourmenté par la question éternelle de la vie après la mort part à la recherche d’un mystérieux thé capable de lui révéler la présence divine. Cette quête lui dévoilera-t-elle le chemin de sa vocation ?

Dans Le Jeune Homme qui voulait savoir si le paradis existait, François Lelord entraîne ses personnages dans une quête initiatique en terre tibétaine. Antoine, jeune interne en psychiatrie, est confronté aux doutes. Est-il vraiment prêt à devenir médecin, à affronter quotidiennement la souffrance humaine ? Face à ses incertitudes, il s’interroge sur sa foi, l’existence de Dieu et sa prétendue toute-puissance. Si Dieu est bon et tout-puissant, pourquoi tolère-t-il la souffrance ? Antoine décide de tenir un carnet où il consigne ses diverses hypothèses sur les religions du monde et les différences entre Jésus et Bouddha. À l’hôpital, alors qu’une troublante épidémie de délires apocalyptiques touche le service, le docteur Chin, réfugié chinois, disparaît, éveillant des soupçons quant aux effets hallucinatoires du thé qu’il servait à ses patients. Le professeur, patron du service, missionne ses internes, Antoine et la sage Clotilde, à la recherche du docteur Chin et de ce mystérieux thé qui semble attiser les convoitises des dirigeants de laboratoires. Un voyage mené comme une course poursuite qui, de Paris à Katmandou, déclenchera chez les jeunes gens des réflexions philosophiques et leur permettra de donner un sens à leur vie.

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