Victor est absolument nul à l’école mais il est super fort en mécanique. Il ne connaît pas la géographie typique de Nice mais il sait qu’il faut « un jeu de 0,15 à l’admission et à l’échappement de la Panhard, sinon les culbuteurs vont morfler ». Victor est atypique, un peu à côté de la plaque et c’est peut-être ce qui attire Marie-Josée, la meilleure (et de loin la plus belle) de la classe. Sa passion à elle, c’est le violoncelle. Autant dire que ces deux ados n’ont rien en commun. Et pourtant, une amitié tout en finesse va naître puis s’épanouir en amour. Victor et Marie-Josée seront unis par un lien particulièrement fort. Atteinte d’une maladie des yeux incurable, la jeune fille risque cependant de perdre la vue d’un jour à l’autre. Victor est chargé de la guider car Marie-Josée est déterminée à tenter le concours d’entrée au Conservatoire : personne ne doit connaître son secret si elle ne veut pas compromettre ses chances d’être reçue. Victor est sa seule bouée de sauvetage. La complicité de ce couple hautement improbable entraîne des situations amusantes et décalées. C’est drôle, émouvant et d’une fraîcheur qui ne fait que du bien.