Littérature étrangère
Kay Dick
Eux
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Kay Dick
Eux
Traduit de l'anglais par Patrick Imbert
Le Livre de Poche
15/03/2023
160 pages, 8,40 €
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Chronique de
Jean-Marie David-Lebret
Librairie Goulard (Aix-en-Provence) -
❤ Lu et conseillé par
5 libraire(s)
- Jean-Marie David-Lebret de Goulard (Aix-en-Provence)
- Tracy Pradalier de Germaine Tillion (Paris)
- Quentin Franchi de La Comédie humaine (Avignon)
- Adrien Lemoine de Groupe Eyrolles (Paris)
- Raphaël Panarisi de Forum (Saint-Étienne)
✒ Jean-Marie David-Lebret
(Librairie Goulard, Aix-en-Provence)
Kay Dick est un nom presque oublié aujourd’hui, mais au milieu du XXe siècle, cette écrivaine était au cœur de la scène littéraire londonienne. Son avant-dernier roman, Eux, écrit en 1977 mais redécouvert en 2022, est un conte dystopique, court, épuré, très différent de ses autres œuvres. Au gré de neuf chapitres, le roman dépeint un monde où l’on exècre l’émotion, l’art, l’amour, la subversion. Des pilleurs parcourent les campagnes anglaises dans le but de détruire toutes les œuvres d’art qu’ils dénichent. Punissant les artistes et les intellectuels qui apparaissent comme des dissidents, ils surveillent également les célibataires et les couples sans enfants. La narratrice qui vit sur une plage de la côte du Sussex est le témoin de cette purge et des exactions commises. Le roman de Kay se lit comme une séquence de rêve étrange et inquiétant. On pense évidemment à Fahrenheit 451 de Bradbury et 1984 d’Orwell. Déconcertant mais bluffant.