Essais

François Cheng

De l’âme

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Chronique de Linda Lompech

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Tout commence par la lettre d’une ravissante jeune femme rencontrée par hasard par François Cheng il y a plus de trente ans. Une lettre et une phrase qui interpellent l’écrivain membre de l’Académie française : « Sur le tard, je me découvre une âme ». Elle fait naître en lui de multiples réflexions, des interrogations et une volonté d’expliquer, d’échanger. François Cheng décide de relever le défi dans le contexte actuel de morosité et de repli sur soi, de définir les contours de l’âme. En puisant ses sources dans les grandes traditions spirituelles, en s’appuyant sur les théories philosophiques de penseurs comme Platon, Aristote, Pascal et de nombreux autres écrivains, en repensant à certaines caractéristiques de sa culture chinoise originelle, l’auteur livre dans De l’âme sept belles lettres, parfois très personnelles, adressées à son amie. Comme à son habitude, François Cheng y ajoute de la sensibilité, une douceur, et une fluidité du discours qui font de ce texte une ode à l’âme.

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