Aux côtés de Rachel, Charlus, Keen et les autres, découvrez un nouveau futur où les femmes connaissent une retraite anticipée à 50 ans. Un avenir étonnant qui cache bien des défauts.

Vous pouvez oublier notre planète telle que vous la connaissez. Un Grand Effondrement a eu lieu. Nous sommes passés de neuf milliards à neuf cents millions d’habitants. Des crises sanitaires de plus en plus violentes et le réchauffement climatique ont décimé la population. Certaines zones du globe sont inhabitables pour cause d’indice thermique trop élevé. Le numérique a complètement disparu de nos vies. Ne subsiste qu’une intelligence artificielle, Maya, qui régule nos émotions, grâce à un bracelet à nos poignets et nous rassure de sa voix sereine. Pour endiguer le dépeuplement mondial, la Gouvernance territoriale, le pouvoir actuel, a décidé de retirer des communautés les femmes de plus de 50 ans. Elles sont devenues obsolètes car elles ne peuvent plus enfanter. Leurs maris, tant qu’ils sont fertiles, doivent refaire leur vie avec une nouvelle compagne, bien plus jeune. Les Retirées sont emmenées à bord d’une navette vers un « paradis » où elles n’auront plus à se soucier de rien, si ce n’est boire des cocktails, prendre soin d’elles et se reposer. La belle vie, non ? Pourtant, dans ce cadre idyllique, un crime a été commis. Des fillettes ont été retrouvées mortes. Les grandes instances tentent de rassurer la population en accusant des animaux. La communauté s’en trouve secouée et Keen, un archéologue dont la femme vient d’être retirée, n’est pas convaincu par cette explication. Il commence à enquêter discrètement, pour ne pas éveiller les soupçons. Et ce qu’il va découvrir est bien loin de ce à quoi il s’imaginait. Un roman palpitant, terrifiant à bien des égards malgré le vernis parfait auquel on voudrait nous faire croire. En cassant les clichés sur ce qu’on pourrait attendre d’un livre se passant dans le futur, Sophie Loubière nous entraîne dans une enquête futuriste rafraîchissante.