L’Incandescente

Le premier roman de Claudie Hunzinger publié en 2010 sous le titre Elles vivaient d’espoir (Grasset) racontait l’histoire d’un double amour, celui d’Emma, la mère de Claudie, pour Marcelle puis pour Marcel un seul L, le père de Claudie. L’Incandescente est un joli miroir d’Elles vivaient d’espoir, une autre facette, un autre versant, un air de déjà vu et un je ne sais quoi de magique, léger et aérien. Le point de départ de ces deux romans est la découverte de carnets et d’une correspondance entre deux filles, deux filles rêvant de liberté et d’amour. Ces écrits deviennent une source intarissable pour l’auteure, qui s’en empare et réécrit l’histoire familiale à l’infini, lui rendant hommage, la sublimant. L’auteure est une conteuse hors pair, elle vous capte, vous embarque, ne vous lâche plus. Son regard toujours malicieux se réinvente sans cesse. Jamais de redondance, tout sautille, tout vibre. On respire à plein poumon cette histoire de jeunesse et d’émancipation.