Les Douleurs premières, premier roman à l’écriture vive et rythmée, nous plonge dans une lecture haletante : ce livre a la rage au ventre, comme son héroïne principale. Il pulse comme le sang dans vos tempes quand vous courez à perdre haleine. Il cogne et bouscule. C’est l’histoire d’une jeune femme à l’état brut qui se confronte à l’Amour comme elle disputerait un combat de boxe. Il faut dire que la vie ne lui a pas appris la tendresse. Le premier amour, celui des parents, est défaillant : on aurait préféré des garçons, du coup, on se contente des obligations. Pas de pincettes à prendre dans le monde adulte : elle se jette dans la vie sans espoir ni illusion. Seul réconfort, son lien fusionnel avec sa sœur : ensemble, elles sont plus fortes ! Alors quand elle tombe amoureuse et qu’elle baisse la garde, la vie, dans ce qu’elle a de plus cruel, la confronte aux pires douleurs. Un uppercut de trop qui la conduit jusqu’à la folie.