La Douceur

Étienne de Montety nous avait déjà habitués à s’emparer de faits réels pour en révéler leur part romanesque. La Grande Épreuve, Grand Prix du roman de l’Académie française 2020 (Stock et Folio), inspiré de l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, nous l’avait démontré. La Douceur le confirme. Lors de la convention internationale de la rose, en Australie, le narrateur, journaliste français, ainsi que Barbara, reporter allemande, vont tomber complètement sous le charme de la présidente de cette manifestation : May de Caux, française au passé de résistante déportée. De cette fascination mutuelle va naître un livre, La Douceur, que nous, lecteurs, tenons entre nos mains. La douceur pour dire et raconter ce qui est inacceptable. Mais la douceur aussi pour se reconstruire, renaître et montrer que même au milieu de l’atrocité, la beauté existe toujours. Merveilleux roman qui montre l’action des femmes dans la Résistance, mais aussi ce que la guerre fait aux Hommes, le pouvoir de la résilience.