La Capture

Après Le Gibier (Le Masque et Le Livre de Poche), j’avais hâte de retrouver le lieutenant Yvonne Chen, déjà froide dans la première enquête mais encore plus déterminée ici depuis la mort de son coéquipier. Après Paris, on la suit sur l’île de Morguélen, un lieu plutôt hostile giflé par les vents. Chen est lancée à la poursuite des « Furies », des tueurs à gages qui ont emprunté leur nom aux furies grecques de la mythologie et qui désignaient des créatures avides de venger tout acte répréhensible. Mais les Furies de Lebel sont sans pitié et surveillent le prêtre de l’île. Une traque sans merci est alors lancée pour notre plus grand plaisir. Avec Nicolas Lebel, nous ne sommes jamais déçus. Enfin si, que le roman se lise vite, trop vite tellement l’écriture est haletante, insicive et les personnages réalistes. À lire de toute urgence mais ne confondez pas vitesse et précipitation, commencez par Le Gibier pour saisir Yvonne Chen dans son intégralité.