Jeunesse

Anne Percin

Comment (bien) gérer sa love story

photo libraire

Chronique de Amélie Ranchin

Librairie Le Jardin des lettres (Craponne)

Enfin nous retrouvons Maxime, notre adolescent préféré, qui doit cette fois gérer une copine étudiante, une popularité grandissante au lycée et l’envie de devenir guitariste.

Maxime, le narrateur de cette histoire, est un éternel gaffeur pas très sûr de lui, qui se définit lui-même comme un « compromis entre Donald Duck et Gaston Lagaffe ». Un adolescent nonchalant et un peu solitaire, qui sous la plume d’Anne Percin manie l’humour et l’ironie comme personne. Dans l’excellent premier tome, Comment (bien) rater ses vacances , Maxime passait un été agité chez sa grand-mère paternelle adorée. Ici, tout commence en musique : ayant récupéré la guitare de son père, il décide de répéter dans le local à poubelles de son immeuble. Seulement, rien ne se passe comme prévu... C’est là la grande force de ce roman : chaque situation banale est prétexte à un retournement de situation rocambolesque, au cours duquel Maxime tente de garder tout le flegme dont il est capable. Pourtant, ce n’est pas seulement un roman drôlissime, c’est aussi une jolie histoire d’amour et surtout une histoire sensible sur l’adolescence. Il ne faut pas non plus oublier la musique, si importante pour Maxime, avec en bonus une playlist à la fin de l’ouvrage. Vous l’aurez compris, c’est de la très belle littérature pour adolescents, intelligente, pétillante et sensible, qui donne envie de ne dire qu’une chose : Encore !