N’éteins pas la lumière n’est que le troisième roman de Bernard Minier. Mais l’écrivain a déjà ses fidèles, lesquels attendaient avec une fébrile impatience son nouveau livre. Leurs attentes vont être comblées ! Martin Servaz faisait la joie des lecteurs de Bernard Minier… Qu’ils se réjouissent, il est cette fois encore au cœur de l’intrigue ! On le retrouve, certes, quelque peu malmené par les aléas de l’existence. Les premières pages le montrent en pleine convalescence, mais le séjour du héros en maison de repos est sur le point de s’achever brutalement. Le devoir le réclame ! En l’occurrence, le devoir se manifeste sous la forme d’une série de suicides inexpliqués… qui sont peut-être, en réalité, des meurtres déguisés.Bernard Minier est un orfèvre. Il impose un rythme à son intrigue, pratique l’art du rebondissement, façonne des personnages auxquels on s’attache spontanément ; toutes choses qui privent le lecteur de son libre arbitre et l’empêche de se séparer du livre avant d’en avoir lu la dernière ligne.