Littérature étrangère

Jane Sanderson

Lovesong

photo libraire

Chronique de Charlotte Lesaulnier

Librairie Actes Sud (Arles)

Et si on pouvait revenir en arrière, rouvrir les portes qu’on a fermées (ou même claquées) autrefois ? Alison Connor vit en Australie, a écrit quelques romans, dont le dernier est un succès planétaire. À tel point que son nom revient aux oreilles de Daniel et que ce nom, transporté jusqu’en Écosse par la « grâce » de Twitter, le ramène quelques décennies en arrière, à Sheffield, où ils ont tous deux grandi. Ces deux-là vont renouer le dialogue en s’envoyant des chansons, comme à une autre époque on s’enregistrait des cassettes ; du rock qui parle d’amour et de la pop qui bouleverse le temps. Mais ce temps qui s’efface est celui aussi où ils ont construit leurs vies, plutôt bien d’ailleurs, chacun de leur côté. Alors oui, il faut lire ce roman d’amour, parce qu’il est addictif, parce qu’il est intelligent et bien écrit, parce que la musique le fait vibrer et puis parce que ça fait tellement de bien de rêver un peu.

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