La Malédiction du bandit moustachu

Au début du xxe siècle, le Bandit à la longue moustache, Robin des bois quelque part à l’est, prend aux riches pour donner aux pauvres. Il croise alors chez le barbier, à qui il vient soutirer ses armes les plus aiguisées, un petit bourgeois local, Gheorghe Marinescu. Une amitié éphémère lie les deux hommes jusqu’à ce que l’impitoyable et envieux Marinescu commette l’irréparable et bâtisse sa fortune sur un acte pour le moins immoral. Ce premier roman écrit en français, d’Irina Teodorescu, née à Bucarest, nous conte la malédiction qui s’abat sur la famille Marinescu pendant près d’un siècle suite à cet acte. Ce roman tout à la fois tragique et délirant est aussi un bel hommage à la langue française avec un style élégant au rythme percutant. C’est drôle, picaresque, émouvant, trépidant. La lecture est très agréable, les pages défilent et nous voilà, sans ennui, à la fin de ce texte original qui nous rappelle que la folie n’est jamais très loin des hommes.