Catherine Vialle
Librairie Le Partage des mots, Villenave-d'Ornon
Le goût de la lecture m’est venu à l’adolescence, je m’évadais à travers la lecture, je vivais mille vies. J’ai dévoré les livres de la bibliothèque rose et verte, puis les romans de Balzac, Stendhal, Colette, George Sand, Dumas, etc. Inscrite à la bibliothèque municipale, mon plaisir était d’aller faire le plein de livres le mercredi. Après le bac, j’ai obtenu un DUT « Métiers du livre », mais mon chemin de vie m’a ensuite fait emprunter une voie professionnelle différente. La passion de la littérature m’a rattrapée il y a quelques années, et j’ai tout d’abord créé une petite maison d’édition de livres jeunesse, avant de décider de faire naître une librairie dans la commune où je résidais, qui n’avait jamais eu de librairie indépendante sur son territoire.
Le goût de la lecture m’est venu à l’adolescence, je m’évadais à travers la lecture, je vivais mille vies. J’ai dévoré les livres de la bibliothèque rose et verte, puis les romans de Balzac, Stendhal, Colette, George Sand, Dumas, etc. Inscrite à la bibliothèque municipale, mon plaisir était d’aller faire le plein de livres le mercredi. Après le bac, j’ai obtenu un DUT « Métiers du livre », mais mon chemin de vie m’a ensuite fait emprunter une voie professionnelle différente. La passion de la littérature m’a rattrapée il y a quelques années, et j’ai tout d’abord créé une petite maison d’édition de livres jeunesse, avant de décider de faire naître une librairie dans la commune où je résidais, qui n’avait jamais eu de librairie indépendante sur son territoire.
Comment et pourquoi êtes-vous devenue libraire ?
Catherine Vialle Le goût de la lecture m’est venu à l’adolescence, je m’évadais à travers la lecture, je vivais mille vies. J’ai dévoré les livres de la bibliothèque rose et verte, puis les romans de Balzac, Stendhal, Colette, George Sand, Dumas, etc. Inscrite à la bibliothèque municipale, mon plaisir était d’aller faire le plein de livres le mercredi. Après le bac, j’ai obtenu un DUT « Métiers du livre », mais mon chemin de vie m’a ensuite fait emprunter une voie professionnelle différente. La passion de la littérature m’a rattrapée il y a quelques années, et j’ai tout d’abord créé une petite maison d’édition de livres jeunesse, avant de décider de faire naître une librairie dans la commune où je résidais, qui n’avait jamais eu de librairie indépendante sur son territoire.
Quel a été votre plus gros challenge ?
C. V. Mon plus gros défi a été de transformer un commerce de fruits et légumes en librairie en l’espace de deux mois et demi. J’ai eu les clés du local le 16 septembre 2019, et je voulais absolument ouvrir avant Noël. La boutique n’avait même pas de devanture, les étals étaient en prise directe avec la rue. Avec l’aide de quelques amis et en faisant appel à des artisans, j’ai créé la devanture, nettoyé, peint et agencé l’espace, choisi près de 5000 livres pour constituer le fonds de la librairie. La veille de l’ouverture j’ai passé la nuit à mettre en rayons les derniers livres, mais j’ai pu ouvrir le 30 novembre « Le Partage des mots » !
Quel est votre meilleur souvenir de libraire ?
C. V. Mon meilleur souvenir de libraire est digne d’un scénario de roman feel-good ! J’avais beaucoup apprécié un roman graphique, dont j’avais fait la chronique lors d’une émission radio. Quelques mois plus tard, l’auteur est passé me remercier à la librairie, nous avons immédiatement sympathisé, et rapidement nous ne nous sommes plus quittés. Ce ne fut pas « Coup de foudre à Notting Hill » mais « Coup de foudre au Partage des mots » …