Matabei a décidé de fuir le monde après un accident qui l’a profondément affecté. Il trouve refuge dans une pension perdue entre montagnes et mer, au nord-est de l’île de Honshu. Là, dans une sorte de réalité parallèle et comme suspendue, les pensionnaires tentent de s’apprivoiser. Mais le trésor de cette pension du bout du monde, c’est son jardin labyrinthe, et, plus encore, son jardinier, un vieil homme qui peint des éventails et les couvre de haïkus. Fasciné, Matabei devient rapidement le disciple dévoué du vieux peintre jardinier. Pourtant, en dépit de cette apparente sérénité, les déchirements et les passions n’épargnent pas la maison de Dame Hison. Jusqu’à ce qu’un événement achève de déchirer ces illusions de plénitude. Hubert Haddad témoigne une fois de plus de la qualité de sa plume, qui s’attache, avec Le Peintre d’éventail, à décrire un Japon tiraillé entre tradition et modernité.
RETROUVEZ L'INTÉGRALITÉ DE CET ENTRETIEN EN PAGE 62 DU N° 158 DE VOTRE REVUE PAGE des libraires