Éric Faye, dans Taipei sous la pluie de prunes, propose au lecteur un carnet de voyage dans lequel il nous décrit son ressenti, ses humeurs lors de ses séjours au Japon, en Chine, à Taïwan, en Corée du sud et en Russie. L’auteur s’interroge sur ce qui l’attire autant en Asie. « Je me dis souvent que l’Asie est un remède que prend l’Europe pour guérir de ses maux… Et moi, n’essayais-je pas aussi de guérir une part de moi-même ici ? » Partagé entre fascination et déception, nous voyageons à travers les villes et les pays que traverse l’auteur. De sa fascination pour le Japon (« délicatesse, élégance, soin du détail ») et Taïwan, en passant par la déception que lui inspire une Chine ayant perdu une partie de son patrimoine historique remplacé par des tours en béton (un pays en voie de « disneylisation »), au ravissement qu’il éprouve pour le Tibet, « des paysages sans hommes », Éric Faye nous invite au plus beau des voyages.